Ressources humaines pour les activités non programmées en gynécologie-obstétrique. Propositions élaborées par le CNGOF, le CARO, le CNSF, la FFRSP, la SFAR, la SFMP et la SFN

Le CNGOF, le CARO, le CNSF, la FFRSP, la SFAR, la SFMP et la SFN ont élaboré des propositions concernant les ressources humaines pour les activités non programmées en gynécologie-obstétrique.

Objectif


Déterminer un seuil minimal de ressources humaines (sages-femmes, médecins gynécologues-obstétriciens, anesthésistes-réanimateurs, pédiatres) pour assurer la sécurité et la qualité des activités non programmées en gynécologie-obstétrique.

Résultats


Différents seuils minimaux pour chaque catégorie de soignants ont été proposés en fonction du nombre de naissances/an. Ces seuils minimaux proposés peuvent être modulés à la hausse en fonction des types (niveau I, IIA, IIB ou III) ou de l’activité (existence d’un service d’accueil des urgences, activité maternofœtale et/ou chirurgicale de recours ou de référence) des centres. Du fait de pics d’activité et de la possibilité de concomitance non prévisible d’actes médicaux urgents, il est nécessaire que les organisations prévoient de pouvoir faire appel à des personnes-ressources. Le taux d’occupation des lits cible d’une maternité doit être de 85 %.

Conclusion


Ces seuils minimaux proposés visent à aider les soignants assurant des soins non programmés en périnatalité et en gynécologie-obstétrique à faire valoir auprès des organismes institutionnels la pertinence des ressources humaines qui leur sont allouées pour en assurer la sécurité et la qualité.