Recommandations en lien avec les activités en Périnatalité à partir du 11 mai date du déconfinement progressif dans le contexte épidémique lié au COVID 19

Note flash ARS Grand Est

Contexte


La survenue de l’épidémie à COVID 19 a amené les hôpitaux à interdire les visites dans tous les services afin d’en limiter la propagation.

Pour la situation particulière des maternités, l’ARS a émis, le 30 mars 2020, des recommandations relatives à la présence des conjoints lors de l’accouchement aux côtés de la maman.

La présente note flash vise à mettre à jour ces recommandations sur la base de la position du CNGOF du 27 avril 2020 en faveur de la présence possible de l’accompagnant aux consultations indispensables, lors des échographies, à l’accouchement ou lors du séjour en post-partum.

Eléments de la conduite à tenir


A chaque étape de la prise en charge, la recherche de signes cliniques en faveur d’une infection COVID-19 doit être systématique chez la mère et l’accompagnant, et tracée par l’équipe médicale et soignante. Cela peut passer par le remplissage d’un questionnaire par la mère et son accompagnant, le cas échéant.

Si cette première condition permettant la présence d’un accompagnant est remplie, il est essentiel de rappeler que l’application des gestes barrière est obligatoire. De même, il sera essentiel de faire porter un masque à la mère et à son accompagnant.

En pratique :

  • Les salles d’attente seront adaptées de sorte que les couples soient à distance les uns des autres (> 1m). Un nettoyage sera réalisé plusieurs fois par jour
  • En salle de naissance, l’accompagnant s’engage à rester « confiné » pendant toute la durée de sa présence afin d’éviter au maximum les allées et venues
  • En suites de couches, dans la mesure où les durées de séjour ont été raccourcies, il est préférable d’envisager une absence totale de sortie de l’accompagnant qui reste auprès de la mère. En cas de séjour plus long ou si l’accompagnant ne peut rester dormir sur place, une seule venue est autorisée par jour. Toute sortie est considérée comme définitive et seul un retour le lendemain peut être autorisé. L’accompagnant porte son masque en permanence et se frictionne les mains au SHA très régulièrement. Les visites sont restreintes à une seule personne qui reste la même depuis l’entrée jusqu’à la sortie et une durée de visite limitée peut s’appliquer en fonction des contraintes de chaque structure
  • Il est possible d’accepter la présence d’un accompagnant lors de la césarienne selon les habitudes de l’équipe et si les conditions locales le permettent, avec un respect strict des mesures barrières.

La présence de symptômes, chez la patiente ou chez l’accompagnant, ne permet pas d’envisager l’accompagnement, quelle que soit l’étape du parcours obstétrical.

Le nécessaire accompagnement autour des enjeux psychiques de la périnatalité, justifie de faciliter la présence de l’accompagnant auprès des femmes enceintes dans les maternités sous réserve de la possibilité de mise en œuvre des mesures barrières et d’un engagement de l’accompagnant au respect de celles-ci.

Ces recommandations restent donc dépendantes de la faisabilité locale et sont sujettes à évolution.

Afin de faire face aux cas dans lesquels la présence du conjoint n’est pas possible, les maternités sont invitées à mettre en place des mesures alternatives passant, notamment, par un lien par visio-conférénce entre la salle de naissance et le conjoint.

Références et sources d’information


Télécharger la note flash au format PDF