Consultation de suivi en médecine générale des personnes sous traitement antirétroviral

En octobre 2018, la HAS a validé une fiche sur les points clés d’organisation du parcours des personnes sous traitement antirétroviral. Il s’agit d’un travail fait suite à la demande d’un groupement d’associations de patients (AIDES, Actions Traitements, Act-up Paris, Sol en si et TRT-5), afin d’améliorer le suivi au long cours des personnes vivant avec le VIH (PVVIH), tant à l’hôpital, qu’en ville.

Parmi les points d’attention spécifique, figurent notamment la santé sexuelle, la contraception et la grossesse.

Santé sexuelle


Le maintien d’une charge virale indétectable permet de réduire le risque de transmission du VIH à un partenaire.

  • Promouvoir l’usage du préservatif pour éviter les contaminations par les IST.
  • Repérer et prévenir un contexte à risque : chemsex, alcool, stimulants, violences, etc.
  • Favoriser le dépistage des IST chez les personnes ayant des rapports multiples; il s’agit de promouvoir la réalisation d’examens réguliers :
    • dépistage de la syphilis, tous les 3 à 6 mois ;
    • dépistage du VHC tous les 3 à 6 mois ;
    • dépistage des chlamydia et gonocoques suivant le contexte

Contraception


  • Adapter la contraception en fonction des besoins et du risque d’interactions possibles avec les antirétroviraux (www.hiv-druginteractions.org).
  • Informer sur les risques et les modalités d’une contraception d’urgence, en tenant compte des risques d’interaction avec le traitement ARV.

Grossesse :  toxicité fœtale et transmission mère-enfant


La grossesse d’une PVVIH est considérée comme une grossesse à risque nécessitant un suivi interdisciplinaire pendant la grossesse, puis un suivi pédiatrique de l’enfant pendant les premiers mois de vie.

Une assistance médicale à la procréation (AMP) peut être envisagée selon les mêmes critères que ceux appliqués en population générale.

Pour en savoir plus


Site web de la Haute Autorité de Santé